Puisqu'il s'agit d'une note confidentielle, je la diffuse immédiatement, je l'assume et je le revendique.
Cela évitera que dès qu'elle sera transmise confidentiellement à certains qu’elle surgisse par hasard, et immédiatement sur les réseaux sociaux ou publiée par quelques journalistes.
Cela évitera aussi, peut-être et sûrement, que le prochain conseil de l'ordre de Paris ne soit interrompu, puis suspendu du fait de telles méthodes de diffusion non autorisées.
La note en question est celle qui a été remise à l'actuaire dont la nomination a été votée à une voix de majorité il y a plusieurs mois par le conseil de l'ordre de Paris et dont je vous ai déjà entretenus.
Vous la trouverez grâce au lien susmentionné et je vous extrais le tableau de synthèse dans le corps de la présente.
Les chiffres et les couleurs parlent d'eux-mêmes à partir de 2019 le régime est en déficit en ce qui concerne le résultat technique, à savoir qu'il devra verser plus de droit que de cotisations rentrantes.
C'est pourquoi, les près de 150 avocats élus au suffrage universel composant l'assemblée générale de la CNBF ont voté après une concertation de plusieurs mois auprès de tous les organes dirigeants de la profession, et à l'unanimité, une réforme qui s'étalera sur 15 ans et dont, là encore, je vous ai déjà entretenus.
Les mesures qui ont été préconisées, relèvent du choix ce qui implique que d'autres étaient possibles.
Néanmoins il s’agit là de toute évidence d’une décision politique assumée par les 150 élus de la caisse, cautionnée par notre organe de tutelle, et publiée au journal officiel.
Il n'y a donc pas lieu d'y revenir, ou à tout le moins pas tout de suite et seulement dans le cadre démocratique de la prise de décision au sein de la CNBF.
L'actuaire mandaté et payé par le conseil de l'ordre des avocats de Paris à la demande de l’UJA nous dira peut-être, ou peut-être pas, quel autre choix aurait pu être proposé. Personnellement j'attends avec « curiosité » ses conclusions...
Néanmoins, même si cela ne change rien, même si cela a coûté une somme non négligeable supérieure à 10 000 € et qui aurait pu être évitée, il n'en reste pas moins, que la demande de quelque cotisant que ce soit, et au surplus d'une réunion de certains, de solliciter que les documents ayant prévalus à la prise de décision leur soient transmis était légitime.
C'est comme cela que doit fonctionner toute prise de décision démocratique et ne pas laisser supposer à quelque instant une opacité qui n'existe pas.
Il serait temps maintenant, de passer à autre chose, et personnellement c'est bien ce que je vais faire.