Olympique

La cérémonie de clôture vient de s’achever, mettant ainsi un terme aux jeux olympiques de Pékin et les prochains auront lieu chez nous, à Paris en 2024, dans un peu plus de deux ans !

Pourquoi, comme je vous l’écris depuis maintenant plusieurs années, souhaite-je donc être ce bâtonnier olympique qui prendra ses fonctions le 1^er janvier 2024 ?

Je suis convaincu que des opportunités considérables vont se présenter pour tous les avocats, du fait de cet évènement qui ne se déroule à Paris qu’une fois par siècle, et qu’il conviendra de les saisir.

Je crois avoir une bonne connaissance de la profession d’avocat pour l’exercer depuis bientôt 33 ans, avoir siégé au conseil de l’ordre de Paris, au conseil national des barreaux et être vice-président de notre caisse de retraite (Cnbf) depuis de nombreuses années.

Concernant le sport, je suis tombé dedans depuis l’enfance.

Je suis licencié chaque année dans au moins cinq fédérations : squash, tennis, golf, voile, parapente…

Comme tous les gamins j’ai commencé par le football, puis le rugby, le handball et des sports plus individuels comme le tennis, le ski, le golf et le squash qui fut mon sport d’affection.

J’ai eu le bonheur d’être titré plusieurs fois champion de France de squash tant en individuel que par équipe et je ne suis pas peu fier non plus d’avoir été champion universitaire Paris de handball avec l’université Paris II.

J’ai été élu président de la fédération française de squash et j’ai occupé cette fonction pendant cinq années.

J’ai pu ainsi participer à plusieurs assemblées générales du comité national Olympique du sport français (Cnosf) et je pense avoir une certaine connaissance de son fonctionnement.

Les associations sportives du palais, je les connais depuis longtemps.

À 18 ans je jouais au football avec le football club du palais le dimanche matin sur des terrains improbables et confidentiels, puis ce fût le tennis club du palais.

Je me rappelle, avec une certaine nostalgie, d’un match épuisant contre Jean Appietto, aussi adroit au foot qu’au tennis…

Quelques années après avoir prêté serment, j’ai fondé l’association « squash au palais » qui permet aux juristes qui aiment ce sport de se retrouver lors d’un tournoi annuel.

Avec mon ami Alain Cuisance, qui dirige maintenant Praeferentia, nous avons créé Chamonix Zermatt 2014 qui nous a permis de cheminer sur les glaciers alpins, mais aussi de rejoindre le Kilimandjaro et le camp de base de l’Everest.

Bientôt, ce seront les îles Lofoten en Norvège.

Enfin j’ai eu le bonheur de contribuer au développement d’une des plus vieilles associations sportives du palais, celle du golf.

Une fois élu au conseil de l’ordre et souhaitant concilier le droit et le sport, j’ai été amené à créer la Commission Sport qui fut le précurseur de ce qui est aujourd’hui le SPAB, sport aux barreaux dont la réussite et le dynamisme sont éclatants.

Nous aurons besoin, dès l’année 2023 et bien évidemment par la suite, d’un bâtonnier élu connaissant son barreau et le monde sportif.

Il faudra s’appuyer sur ce qui existe déjà, le Spab, les avocats mandataires sportifs et tous les avocats spécialisés dans le droit du sport, mais il faudra aussi être innovant.

L’opportunité est trop grande il ne faut pas la laisser passer.

Comme vous l’avez compris, je souhaiterais être votre Batonnier Olympique !

Je ne peux pas m’empêcher de penser à cette blague.

Dans un dîner en ville la maîtresse de maison, assise à côté d’un avocat, un peu lasse de son babil incessant lui dit : « écoutez mon cher maître vous ne faites que de parler de vous à longueur de temps ».

Et celui-ci de répondre : « chère Madame vous avez entièrement raison et je vous prie de m’en excuser. Parlons un petit peu de vous : que pensez-vous de moi ? » 

« Plus vite, Plus haut, Plus fort - Ensemble »

PS : Une pensée, lumineuse, pour Olivier Cousi, notre Batonnier Courage.