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Xavier Chiloux - Avocat à la Cour

Ancien membre du Conseil National des Barreaux (2015-2017) - Ancien membre du conseil de l'ordre de Paris (2012-2014) - Vice-Président de la Cnbf depuis 2011

Un long dimanche de fiançailles.

Publié le 9 Juin 2022 par Xavier Chiloux

Un long dimanche de fiançailles.

 

Chers lecteurs, alors que la campagne au prochain bâtonnat avait déjà permis d’identifier quatre binômes en lice, le conseil de l’ordre de Paris a allongé celle-ci de six mois, pour une élection, non plus en novembre 2022, mais en juin 2023.

La motivation de cette modification du calendrier est peu contestable sur le fond, à savoir l’allongement du mandat de bâtonnier de deux à trois ans afin de permettre une adéquation politique avec le mandat du président du CNB qui lui, est d’ores et déjà de trois ans.

Ainsi, le bâtonnier de Paris débuterait son mandat en même temps que la nouvelle mandature du CNB et non plus un an ou deux ans après celle-ci, selon l’alternance 2/3 ans.

Si l’avantage d’une telle réforme est évident pour le barreau de Paris, notamment vis-à-vis des pouvoirs publics, il n’est pas évident, pour avoir fréquenté cette institution pendant trois ans, que les diverses composantes du conseil national des barreaux partagent le même avis.

D’autre part, il est quasiment sûr que cette réforme ne concernera pas les plus de 160 barreaux français qui ont pour la plupart les plus grandes difficultés à trouver un seul candidat pour s’engager durant deux années.

Le compromis ne pourra de ce fait qu’être celui d’une exception parisienne.

Sur la forme, je vous avoue être plus dubitatif.

L’on m’explique que l’on a besoin de temps pour procéder à la consultation du CNB et faire voter une modification législative.

Il me semble qu’il aurait été tout à fait possible d’informer les candidats au bâtonnat de cette possible modification de deux à trois ans et de recueillir leur accord, sans que cela n’entraîne un allongement de la campagne de six mois et le déplacement d’une élection en juin.

La dernière fois que le barreau de Paris avait procédé de la sorte, en juin 2015, cela ne s’était pas forcément très bien passé, et je m’en étais ému à plusieurs reprises.

Ajoutez à cela, le coût d’une élection supplémentaire qui s’ajoute à celle partielle de mai/juin 2022 et à celle des membres du conseil de l’ordre par renouvellement par tiers de novembre 2022.

L’on parle ici de plusieurs centaines de milliers d’euros qui, sauf à plus ample démonstration, n’étaient pas automatiquement nécessaires à engager.

Quoiqu’il en soit, même si les règles du jeu viennent de changer après le début de celui-ci, elles s’appliquent à tous.

Personnellement, étant en campagne depuis cinq ans cela ne changera pas grand-chose.

Je serai accompagné durant celle-ci, et après comme nous l’espérons tous deux, par Valérie Rosano qui a accepté de former avec moi le binôme qui se présentera à vos suffrages.

Valérie intervient en droit des assurances, en droit pénal, et est aussi médiatrice.

Comme je suis impliqué de longue date à la CNBF et dorénavant à l’ACE, Valérie quant à elle représente la CNA en tant que présidente de la section parisienne.

Comme je vous l’avais annoncé, nous déclinerons nos propositions pour la profession en trois thèmes : « Libertés, Egalités, Confraternité ».

Nous proposerons, tout au long de cette campagne, des axes de développement à l’attention de l’ensemble de nos confrères, en tenant compte de la diversité de notre barreau, de sa richesse et de son avenir.

Je conserverai ce mode de communication privilégié que j’ai avec vous depuis plusieurs années mais bien sûr, nous mettrons très bientôt en place un site de campagne.

Plus que jamais, Valérie et moi-même aspirons à être votre vice-bâtonnière et votre bâtonnier Olympique !

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