Et oui, vous le savez, nos élections ordinales me passionnent et je ne peux pas m'empêcher de vous faire part de mes observations, à tout le moins concernant les élections au conseil de l'ordre, je me garderai bien de commenter les élections au bâtonnat…
Dans la suite de ce que j'ai pu écrire dans le guide toujours disponible sur mon blog, ces élections au conseil de l'ordre me semblent concrétiser 1. Une confirmation, 2. Une surprise relative 3. Un étonnement.
La confirmation, c'est celle qu’une fois la liste définitive des candidats déposée au secrétariat de l'Ordre début novembre, 12 postes sur 14 étaient déjà quasiment pourvus.
La seule réelle hésitation dans le haut du tableau était de savoir qui de Delphine Pujos ou de Karine Mignon-Louvet terminerait Major et je m'étais prononcé pour la première qui, in fine , triomphe, avec le sourire et près de 500 voix d'avance sur Karine.
Annabel Boccara, Marie Alice Jourde, Bertrand Périer et Aurélien Boulanger n'ont pas déçu les pronostics avec une élection somme toute attendue.
Je pensais que cela serait plus dur pour Alexandre Varaut et je me suis trompé alors que je voyais Jean-Marc Fedida un peu plus haut.
Étienne Lesage a fait une campagne remarquable en se démarquant très souvent des autres candidats, et a recueilli les fruits de son travail et de sa persévérance.
Je savais que Louis Buchman serait en difficulté au premier tour mais je pensais que la force du syndicat qui le présentait lui permettrait de remonter au second tour, ce qu'il a fait d'ailleurs.
Au soir du premier tour c'était d'ailleurs le seul « ascenseur » que j'avais identifié.
Concernant Avi Bitton, s’agissant d’un membre actuel du conseil de l’Ordre je m’inscrirai dans le droit, et le devoir de réserve.
Je me suis trompé et il s'agit de ma surprise, quant à la formidable charge de Jean Pannier qui sort de la liste le troisième candidat Uja, Soliman Le Bigot étant précisé que ce patronyme ne semblait pas très favorable pour cette élection puisque Gilles n'a pas pu, lui non plus, concrétiser.
Il est sûr que le ton employé dans ses messages par Jean Pannier ainsi qu'une certaine verve ne sont pas étrangers à ce succès.
Dans les battus je suis très surpris que Cyril Bourayne n'ait pas pu accéder au conseil faisant ainsi mentir l'adage, qui d'ailleurs n'est plus toujours respecté depuis plusieurs années, que le premier battu de l'année suivante est élu l'année d'après.
Enfin, l'étonnement, ce sont les chiffres du deuxième tour.
Si l'on classe les candidats dans l'ordre des voix supplémentaires acquises au second tour, étant précisé que les suffrages totaux ont augmenté seulement de 467 voix, l'on trouve aux trois premières places… Trois indépendants à savoir en premier : Serge Bakoa (583), en deuxième Jean Pannier (560), et en troisième Marie Alice Jourde (521)...
Il faut attendre le quatrième, à savoir Louis Buchman (436), pour voir le premier candidat soutenu par un syndicat bénéficier d'un apport de voix conséquent.
Cette réserve de voix entre les deux tours qui bénéficie non pas aux candidats des syndicats ou des cabinets d'affaires, mais aux indépendants est particulièrement étonnante et en tous points à l'encontre de ce que j'ai pu écrire.
Cette donnée devra être sérieusement analysée pour les prochaines élections.
Certains des candidats avaient eu la gentillesse de me demander quelques conseils et je suis ravi qu'ils aient pu être utiles même pour Serge Bakoa qui hélas n'est pas élu mais qui démontre toute sa crédibilité et le côté incontournable de sa candidature.
À tous les candidats élus cette année félicitations, à tous ceux qui l'année prochaine repartiront, tous mes encouragements.